GENGIS KHAN
« TCHELOU T’SAÎ : (...) Est-ce toi, Gengis Khan, qui as agrandi le monde…
GENGIS KHAN (avec peine) : Ou le monde qui a agrandi Gengis Khan ? »
Cycle de création : 2003 - 2013
Ass. mise en scène, dramaturge : Eric Pellet
Avec : Laurent Letellier, Lorenzo Laitelli, Thomas Blanchet, Mickael Maino, Delphine Haber, Bertrand Nadler, Marta Terzi, Régis Vallée, Alexandre Barbe, Sarkaw Gorani
Musique : Geoffrey Dugas et Vincent Martial
Costumes : Dominique Lallau, Hervé Rozelot, Céline Guèroult
Maquillage : Lucile REGGIANI
Création lumière : Véronique Hemberger
Vidéo : Thomas Johnson
Calligraphies : Abdollah KIAÏE, Laurent REBENA, Jigmé DOUCHE, Inès IGELNICK de l’association Calligraphis
SYNOPSIS
La pièce se déroule en 8 tableaux.
Tableau 1 : Elle s’ouvre sur la rencontre entre Timour et Témoudjin, jeune chef dépourvu de tout : dans le regard de Timour, Témoudjin découvre sa force et entrevoit son destin : sortir les Mongols de l’humiliation et de la misère, étendre la steppe à l’infini…
Tableau 2 : Des années après, il a unifié les tribus nomades, dont il devient l’unique chef sous le nom de Gengis Khan, et dirige sa « flèche mongole » sur le Royaume d’Or, la Chine du Nord, qu’il conquiert.
Tableau 3 : Mais la réalité des hommes, incarnée par l’infatigable paysan chinois, lui résiste.
Tableau 4 : au lieu de raser la Chine, comme le veut son armée, il s’en fait le protecteur, sous les conseils de Tchélou T’saï, l’ancien ministre du Roi d’or, renonçant au massacre barbare et s’éloignant dès lors de son rêve de nomade.
Tableau 5 : Après la mort de Timour quelques années plus tard, il sombre dans le désespoir puis renaît pour diriger ses troupes sur la Perse.
Tableau 6 : Il entre à cheval dans la mosquée de Samarkand où il défie Dieu ; mais, désormais coupé du monde par la terreur et la haine qu’il inspire, il échoue à convaincre le peuple perse.
Tableau 7 : Seule la jeune Choulane va vers lui : mais leur amour ne résistera pas au fossé qui sépare le vainqueur du vaincu, la steppe de l’oasis.
Tableau 8 : Des années après, paralysé mais toujours capable de tuer, il confie à son petit-fils Koubilaï la tâche de conquérir l’Europe, mais celui-ci, déjà coupé du monde de la steppe, et insensible à l’appel de l’Ouest, tournera ses regards vers la Chine intérieure. Gengis Khan meurt « transformé » par le monde qu’il aura lui-même transformé.
Historique
2004 : Lecture au théâtre du Rond-Point à Paris en présence de l'auteur.
2005 : Musée Guimet et Festival d'Avignon
2007 : Maison des Arts de Créteil / Théâtre 13
2008 : Théâtre du Ront-Point à Paris (3 semaines)