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CEINTE

Mise en scène inédite de la pièce d'Henry Bauchau

en France et en Europe !

 

Création en partenariat avec Paris Poésie

Diaporama 

Mise en scène : Benoît WEILER et Eric PELLET

Avec : Philippe DRANCY, Delphine HABER, Stéphane RAMIREZ, Guy SEGALEN, Marta TERZI, Benoît WEILER.

Musique : Geoffrey DUGAS et Adrien DEYGAS

Costumes : Hervé ROZELOT

Création lumière : Patrick MARCHAND

Co-production : Le Théâtre de l’Estrade et le Centre Wallonie-Bruxelles

Partenaires : Mairie de Créteil, Université de Louvain-la-Neuve, Fonds Henry Bauchau

Textes tirés des œuvres d’Henry Bauchau publiées aux éditions Actes Sud

 

 

SYNOPSIS

        ou récit d'une mise en abîme vertigineuse

 

Une troupe de théâtre travaille à la mise en scène de La Reine en amont d’Henry Bauchau. Dans cette pièce Alexandre de Macédoine, qui a 18 ans et aime passionnément sa mère Olympias, craint que son père Philippe ne lui laisse plus « rien de grand à faire ». Il écrit et joue une pièce où il représente son père, sa mère et lui-même sous les traits de Laïos, Jocaste et Œdipe... A travers une réécriture très personnelle du mythe, il adresse un message politique à Philippe, l’invitant à abdiquer pour résoudre pacifiquement le conflit qui les oppose et dont le pouvoir, autant que sa mère Olympias, sont les enjeux. 

 

Au-delà et « en amont » du plateau où se construit la pièce, il y a - comme un quatrième cercle qui contiendrait tous les autres - la scène intérieure de l’auteur. Régulièrement interpelé par sa « Sibylle intérieure », créature imaginaire à la fois oracle et psychanalyste, Bauchau convoque et recompose, en écho de sa pièce, diverses figures de la Mère imaginaire qui hantent son œuvre (Jocaste, Olympias, certes, mais aussi la Sibylle, Mérence et sa mère réelle, ou plutôt celle de son souvenir), tout en s’interrogeant sur son texte ou sa place d’écrivain. 

 

Si Œdipe, Laïos et Jocaste ne sont que des reflets de la scène intérieure d’Alexandre, Alexandre, Philippe et Olympias ne sont que des reflets, parmi d’autres, de la scène intérieure de Bauchau. Le Metteur en scène de La Reine en amont lui-même, et ses acteurs, ne sont plus qu’une projection imaginaire de l’auteur, dont la pièce demeura pendant quarante ans sans réalisation scénique. 

Quatre scènes « concentriques » donc, où se joue le rapport à la mère – et au père -, qui se font écho, se superposent parfois, où se jouent, se reformulent les conflits noués et les souvenirs d’un homme. Quatre niveaux de réalité emboités et pourtant également imaginaires, traversés par une voix unique où résonne la langue majestueuse d’Henry Bauchau…

 

Autour du texte de La Reine en amont, le spectacle intègre des fragments de La Déchirure, Dialogue avec les montagnes, L’Ecriture à l’écoute, Heureux les déliants.

 

 

« Si l’invention de la langue et des formes, si l’aventure du monde me passionnent, je ne puis écrire que ce qui s’est d’abord intériorisé en moi. »

(Henry Bauchau, L’Écriture à l’écoute, Actes Sud, 2000)

Bande - Annonce

Extrait

 

Jocaste – Je suis l’obstacle ?

Œdipe – Obstacle, oracle et débâcle en miracles

Sacre, massacre, nacre des simulacres 

Désirable délit, délire indélirable

Cascade et sade embuscade d’Iliades

Fable équitable, étreinte et sainte, ceinte d’enfreintes… 

 

(Henry BAUCHAU,

La Reine en amont

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